Le marché de la coiffure se positionne sur une tendance haussière depuis plus de 20 ans. Ce secteur regroupe l’ensemble des activités liées à la coupe, l’entretien, la coloration et le soin des cheveux. Il comprend à la fois les prestations classiques (coupe, brushing, coloration, permanente, lissage, etc.) ainsi que des services complémentaires (soins capillaires, coiffure événementielle, barber, vente de produits professionnels). Ce secteur est principalement segmenté par type de clientèle (Hommes, Femmes ou mixte). Cependant, en vue de se différencier, de nombreux concepts misent désormais davantage sur l’expérience client. Une expérience au-délà de la simple prestation (accueil, atmosphère, ambiance sonore …).
En 2022, le secteur de la coiffure réalisait un chiffre d’affaires évalué à plus de 6 milliards d’euros. La demande est notamment poussée par le segment masculin, et l’intérêt croissant des hommes pour leur apparence. En 2023, l’UNEC observait une légère baisse de fréquentation, en particulier sur le segment des Femmes. Cette baisse de fréquentation est toutefois compensée par une augmentation de la fiche moyenne Homme, et une relative stabilité de la fiche moyenne Femme.
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En 2022, les entreprises du secteur de la coiffure généraient un chiffre d’affaires de 6,32 milliards d’euros. Selon les premières estimations d’EPSIMAS, le marché s’évalue en 2024 à 6.77 milliards d’euros. Cela représente ainsi une croissance annuelle moyenne de 2.16% entre 2015 et 2024. Au-delà du chiffre d’affaires, le secteur de la coiffure voit également le nombre de professionnels croître depuis de nombreuses années. Entre 2016 et 2023, le nombre d’établissements du secteur en activité est passé de 92 301 à 109 310. Soit une croissance annuelle moyenne de 2,44% du nombre d’établissements en activité sur la période.
Le ticket moyen par client en 2023 est de 38,2 EUR pour les salons de coiffure (hommes et femmes confondus). Ce ticket moyen reste en hausse (il était estimé à 37,9 EUR en 2022). Le chiffre d’affaires du secteur est représenté à ce jour à 75% par le segment « Femmes », et à 25% par le segment « Hommes ». La fiche moyenne Femmes s’estime en 2023 à 52.6 EUR, contre 27.8 EUR pour les Hommes. Il est toutefois à noter que le segment « Hommes » progresse rapidement (tant sur le CA généré que sur la fiche moyenne).
En moyenne, un client fréquente un même établissement 3,26 fois par an. Il est estimé en 2023 à 2,32 le nombre moyen de visites d’hommes par jour par personne active, contre 3,7 pour les femmes.
En France, les consommatrices féminines des salons de coiffure tendent à dépenser davantage par visite que les hommes (la fiche moyenne des femmes est près de deux fois plus élevée que celle des hommes). 80% des visites de consommatrices sont motivées par une coupe. Toutefois, il est à noter que dans près de 50% des cas, des « techniques » sont demandées. A noter que ce segment observait en 2023 un recul par rapport à 2022, tant sur les coupes que sur les techniques et les soins.
Les consommateurs masculins sont moins représentés que les femmes dans le chiffre d’affaires des salons de coiffure en France. Cependant, leur poids sur le marché de la coiffure tend à la hausse. La demande de ce segment est poussé par l’intérêt croissant des consommateurs sur les sujets de l’esthétique. 86% des visites d’hommes en salon de coiffure sont motivées par une coupe. L’UNEC précise par ailleurs que 14% des clients hommes se rendent en salon de coiffure pour leur barbe. Les techniques, soins et colorations, restent minoritaires dans les demandes des hommes.
En 2023, le nombre d’établissements du secteur en France est estimé à 109 306 en activité. Le nombre d’établissements ne cesse de
croître depuis de nombreuses années. Bien que les salons restent incontestablement les plus représentés, la coiffure à domicile progresse rapidement. Ayant connu une croissance de 297% entre 2009 et 2023 (en nombre d’implantations), le segment de la coiffure à domicile observe une croissance rapide sur les 15 dernières années.
Une plus forte concentration des établissements de ce secteur est observée dans les grandes métropoles françaises. Il est également à
noter que la densité de salons de coiffures par habitant est la plus importante sur la côte méditerranée et en Corse, ainsi que dans les
Pyrénées-Atlantique, en Dordogne et en Charente-Maritime.
Le marché est divisé, entre les salons indépendants, les salons sous enseigne et les coiffeurs indépendants (à domicile, ou louant un siège en salon). Plus d’une centaine de réseaux de salons de coiffure sont recensés en France en 2025 par EPSIMAS. Parmi les établissements employeurs (donc avec au moins un salarié), les enseignes représentent 20% des unités, contre 76% pour les salons indépendants et 4% pour la coiffure à domicile. En comptant les établissements sans salariés (autoentreprises incluses), les enseignes ne représentent que 7% des implantations, contre 62,5% pour les salons indépendants et 30,5% pour les coiffures à domicile.
Sources : EPSIMAS ; Base SIRENE ; UNEC
En France, l’activité de coiffure suit une saisonnalité marquée. Des pics d’activité sont observés sur les mois d’août et, dans une moindre mesure, de décembre. A l’inverse, le mois de juillet est le mois présentant l’activité la plus faible (à l’échelle nationale). Ces pics coïncident sans surprise avec des hausses d’intérêt dans les recherches Google pour le sujet de la coiffure.
En dehors de ces périodes (août, décembre et juillet), l’activité est relativement stable tout au long de l’année. Il est toutefois à noter que cette saisonnalité tend à être davantage marquée sur les dix dernières années.
Plusieurs tendances sont observées sur le secteur de la coiffure en France. D’une part, il est à noter l’essor du DIY (« Do It Yourself », soit faire soi-même), observé sur de nombreux secteurs (non uniquement sur le marché de la coiffure). Les appareils de coiffure se sont démocratisés auprès des particuliers, et des tutoriels en ligne et contenus vidéos de coiffure ont également connu un réel essor. Cette tendance, pourtant crainte par certains professionnels (y voyant une forme de substitut à leurs services), semble avoir eu un impact positif sur le secteur, contribuant au développement de l’intérêt des consommateurs pour le sujet de l’esthétique.
D’autres part, les consommateurs français tendent depuis de nombreuses années à rechercher dans leurs achats (non seulement en matière de coiffure) des produits plus naturels, biologiques, locaux et respectueux de l’environnement. Cette tendance est ainsi également observée sur le marché de la coiffure et des barbiers. Ainsi semble émerger une réelle appétence pour les produits naturels et bio. D’ailleurs, certains professionnels sont désormais labellisés (par exemple, « Mon Coiffeur s’engage »).
Ce secteur est essentiellement composé d’entreprises enregistrées sous le code NAF : 96.02A – Coiffure.
Cette sous-classe comprend :
le lavage, la coupe, la mise en plis, la teinture, la coloration, l’ondulation, le défrisage de cheveux et les services analogues pour hommes et femmes
le rasage et la taille de la barbe
Cette sous-classe ne comprend pas :
la fabrication de perruques (cf. 32.99Z)
Source : INSEE
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